Les Foulées du 8ème (Paris)
Apres une semaine légère en entrainement, j’hésite grandement à déclarer forfait pour les Foulées du 8ème. Etant de passage chez mes parents à Paris, je m’y étais inscrit il y a 3 mois. Les douleurs aux jambes revenant, je participerais au final a cette course.
Le réveil sonne, je n’ai aucune motivation pour m’y rendre. Juste le temps de boire un café, d’enfiler ma tenue et me voilà parti en petites foulées jusqu’au départ (oui j’ai la chance d’habiter à 5 min du départ 😉 ). Je sens que la forme n’est pas au rendez vous, mon déficit de sommeil sur la semaine y est surement pour quelque chose.
J’arrive sur le lieux de départ et la, surprise, je croise Laurence, une runneuse avec qui j’échange sur Twitter et Instagram, le temps d’échanger quelques mots, et nous voilà repartis à l’échauffement. Le coup d’envoi est imminent, il est temps de se glisser dans le sas de départ.
Ca y est, un coup de feu retenti, les coureurs s’élancent. Je me positionne dans le groupe du meneur d’allure de 55min, ayant les jambes lourdes, je ne recherche pas le RP. Mais rien ne se passe comme prévu, je me fais décrocher par le groupe, puis doubler par le groupe 1h, puis 1h05. J’accélère, mais n’arrive pas à rattraper les groupes, j’accuse le coup, mais après un coup d’œil sur ma montre, je m’aperçois que je cours aux alentours des 12km/h, rythme bien trop élevé pour mon état de forme. En effet au bout de 2 kilomètres, c’est le coup de mou, mes jambes me rappellent à l’ordre. A ce moment, l’idée d’abandonner me transverse l’esprit, mais peu avant le kilomètre 5 je retrouve Laurence, qui peste sur les coureurs qui jettent leurs gobelets au sol alors qu’une poubelle est à 2 mètres. Je suis assez d’accord avec elle, et le temps de penser à ça, je ne pense plus a abandonner. Laurence me fait part de sa fatigue, et me dit que sont seul objectif est de finir sous les 1H. Les meneurs d’allures sont encore loin devant nous et si nous nous fions à ceux ci, nous devrions finir aux alentours de 1H10. Certes le parcours monte pas mal, mais quand même plus de 1H au 10km ça fout un sacré coup au moral.
Laurence accélère, je ne la suis pas, car je n’y arrive pas, surtout en pleine monté. Soudain au kilomètre 9, je double le meneur d’allure de 1H05, puis 1H00, qui font limite du sur place. Ils avaient mal gérés leur temps, et sont très en avance. La fin du parcours est en pente donc mois fatigante, j’accélère à la vue de la ligne d’arrivé et passe la ligne ! Enfin, un coup d’œil sur ma montre, 58min, un chrono vraiment mauvais, mais je suis content de ne pas avoir fais forfait, ou alors avoir abandonné. Je recroise Laurence avec son compagnon, le temps de se féliciter, et je repars en petites foulées jusque chez moi.
En remontant le boulevard Malesherbes, je croise les derniers participants.
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Tags: 8eme, course, foulées, paris
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12 Comments
Beau récit Emile, bon repos et j’espère que tu trouveras une solution pour cette vilaine périostite qui te pourrissent la vie…
A bientôt !
Merci Clem, j’en saurais plus demain après midi.
Je te dis ça demain soir 😉
Franchement bravo ! ça ne doit pas être simple du tout, et on le sent parfaitement en lisant ce compte-rendu, mais tu as bien fait de te donner à fond pour tenir les 10km ! félicitations 🙂
ps : tu cours avec le runcrew ce jeudi ?
Merci Sélim, je ne serais pas là jeudi car vraiment trop de douleur aux jambes.
En espérant pouvoir être tranquille très bientôt.
Un peu space l’organisation des meneurs d’allure. Au vu de ton récit, je n’imaginais pas que toi ou Laurence arriveriez à refaire votre retard.
Bon, si je salue le courage que tu as eu d’y aller malgré tout, j’espère que tu vas faire attention à toi.
Peut-être que tu devrais aller en salle pour te farcir régulièrement 1h30 de vélo, un tout petit peu de tapis (c’est assez souple) et te refaire une santé parce que t’es encore limite. C’est normal en même temps.
Enfin, ce serait con que tes efforts ne paient pas.
Sinon, j’ai bien capté que tu avais placé le mot « fions » dans ton CR pour t’attirer du PornTrafic.
Bien vu 😉
Arf je suis démasqué! 😉
Sinon ton idée est plus que bonne pour la reprise, je pense me faire pas mal de vélo elliptique, même si c’est chiant, ça permet de garder la forme.
D’après le podo tout devrait rentrer dans l’ordre très vite avec un peu de repos. Hier manipulation pendant au moins 45 min afin de remettre tout dans l’axe. On croise les doigts maintenant
Je valide l’utilisation de fions bien que j’aurais aimé un autre contexte :p
Assez rigolé, chapeau d’avoir bataillé pour finir la course, ça forge le mental et ça montre que tu en as sous le talon ! J’espère que ta periostite te laissera tranquille pour avoir encore plein de CR 🙂
Merci Jessica! 😉
Tout devrais rentrer dans l’orde très vite, du moins je l’espère.
On se verra au semi de Paris
Salut Emile, en parcourant ton blog j’ai lu que tu avais régulièrement des problèmes de périostites :(… Ça a l’air d’être une belle saleté handicapante. Ma femme en souffrait régulièrement jusqu’au moment ou elle a changé de pompes… J’ai vu que tu avais rendez-vous chez un podo, tu portes des semelles ? Tu as les pieds creux ou plats ? Tu cours toujours avec la même marque et références de pompes ? As-tu tenté de changer de foulée (courir médio-pied, Chi running) ? Je ne sais pas si tu t’es posé ces questions mais ce sont, peut-être, quelques pistes à explorer ;).
Amicalement,
Pierre
Salut Pierre,
oui je confirme une sacrée saloperie, j’ai vu plusieurs podos avant de trouver celui qui m’a fais les bonnes semelles, j’ai changé plusieurs fois de chaussures ( Marques, Models, etc..). au final, c’est surtout qu’à chaque reprises je brule les étapes. En effet je m’entraine comme si je n’avais jamais eu de période de repos forcé. Le poids y est aussi pour quelque chose.
Sportivement
Emile
Minnierunneuse la râleuse!!! Ça me fait avancer ;)) au plaisir de te croiser à nouveau sur d’autres courses! Run Have Fun!!!!
Oui avec grand plaisir!
je pense qu’on aura l’occasion. 😉